Série des Tedx : #19 | L’éducation positive | Claire Blondel|

par | Juin 25, 2020 | Articles

Dans ce talk, Claire Blondel, maman et entrepreneur, nous invite à réfléchir à l’éducation de nos enfants. Elle partage son expérience internationale et relate à travers son parcours et celui de sa famille les dangers de l’éducation « à la française ».

https://www.youtube.com/watch?v=aMLm6DPfvdc

Claire Blondel nous parle de “l’éducation positive”, à l’occasion d’une conférence TED à Lyon.

© Claire Blondel

    Si l’éducation fait l’objet de nombreux questionnements et de révisions au sein du système scolaire français, l’intervenante souligne sans détours le côté néfaste d’un système opprimant, où “l’erreur n’est pas permise”.

En France, “l’erreur” est considérée comme inacceptable car elle relèverait soit d’un manque de maîtrise et de compétences, soit d’un manque d’implication personnelle, ce qui contribue, dans les deux cas, à la perte d’estime de soi de l’enfant.

En quoi consiste concrètement l’éducation positive ? 

L’éducation positive invite à poser un regard bienveillant sur l’enfant et cesser de faire culpabiliser ce dernier par rapport à ses lacunes car l’erreur est formatrice.

 

 

Quels sont les points clés à retenir ?

     Après 8 ans passés en Asie avec son mari et ses deux filles, Claire Blondel revient avec sa famille en France en 2010. Le début de scolarisation à la française marque un réel tournant dans l’appréciation de l’école de ses deux enfants.

    D’ordinaire enjouées et motivées pour aller à l’école, le sentiment de lassitude, agrémenté d’une baisse d’estime de soi devient de plus en plus marqué. Claire Blondel réalise alors tout le problème d’une philosophie éducative basée sur la dépréciation de ladite “erreur”. 

 

Les 4 conséquences de l’appréhension de l’erreur dans le système éducatif français seraient :

– l’intolérance

– la dévalorisation personnelle

– un manque d’autonomie face à l’erreur

– un manque de persévérance.

 

 

Ce focus quotidien sur les aspects négatifs ou pseudo-inaptitudes potentielles de l’enfant aurait pour seul résultat de l’enfermer dans un sentiment d’insécurité et de le réduire à ses“ faiblesses”.

 

     S’ensuit aussi un sentiment de résignation devenant avec le temps une “vérité” que l’enfant s’approprie et avec lequel il se construit: “Je suis nul en maths”, “Je ne serai jamais bon en dictée, l’orthographe ce n’est pas fait pour moi” etc. 

 

 

© TEDxLyon

D’autre part en réponse à la conséquence “un manque d’autonomie face à l’erreur”, Claire Blondel explique que les enfants français travaillent non pas pour eux mais pour les adultes qui attendent de leur part des résultats, soit en d’autre termes “pour éviter de se faire réprimander par l’adulte”. Si l’idée de l’éducation positive pose aujourd’hui question, son objectif quant à lui, méritera un changement de mentalité sur le long terme afin de permettre aux enfants d’appréhender plus sereinement le monde éducatif et de se libérer intérieurement de la névrose de “l’interdiction”.

 

 

Conclusion :

Le réel secret de la réussite et de l’épanouissement sur le long terme a été révélé il y a maintenant quelques décennies par Winston Churchill 

 “Le succès c’est aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme!”. Winston Churchill

A méditer….

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